A un moment donné on voit le chemin barré, mais quelqu’un qui nous fait signe de passer quand même : il se trouve que le chemin était fermé depuis plusieurs mois pour fouilles archéologiques car c’est un ancien chemin médiéval qui vient d’être remis à l’ancienne, nous sommes donc les premier à l’emprunter après la transformation. Nous parlons avec l’archéologue, qui est en fait un français qui vit en Espagne.
Très beaux paysages au niveau du col; là nous sommes dépassés par trois cyclistes, que nous retrouvons un peu plus loin chez un couple, genre « baba-cool » dont l’épouse arrête tous le pèlerins pour leur offrir le café, elle fait un beau dessin en couleur sur notre crédential, tout en parlant du chemin. Toujours beaucoup d’horreos de couleurs diverses Les habitants toujours très sympathiques, les personnes âgées cherchent souvent à engager la conversation, on dirait qu’elles veulent nous dire « allez-y, courrez à Compostelle, et là-bas, priez pour nous… » Des cavaliers nous dépassent en trombe, j’avais oublié que ce mode de transport est aussi reconnu par l’Église comme mode de pèlerinage. On s’arrête à midi à Villamor – Toques au bar « Parrillada Carburo » encore une fois nous sommes seuls dans la salle à manger, mais bon, quand on a faim, on fait moins attention au décor (8€ l’assiette) c’est plus que ce qui est affiché, mais bon, quand on a faim…. Domi a beaucoup de mal a arriver à Melide, une tendinite lui rend la marche très pénible