L’étape s’annonce un peu moins accidentée mais plus longue que la précédente
En sortant du gite, on prend un chocolat chaud (cola cal) Effectivement nous commençons par du plat le long d’un ruisseau, on discute avec un paysan en passant, mais souvent ici au pays basque il faut amorcer la conversation.
Nos yeux ne sont plus attirés par la mer, que nous ne voyons plus, ni par les montagnes dont nous avons pris l’habitude, mais par les maisons et les jardins superbement fleuries : lys roses, arômes jaunes, hortensias énormes… les pots de fleurs sont peints en accord avec le crépi de la maison.
Certaines façons de cultiver les haricots sont assez astucieuses : on fait pousser à coté un pied de maïs, de cette façon celui-ci sert de tuteur pour le haricot..
Il n’y a pas comme hier de grands dénivelés, mais pleins de petits traversée de Bolibar, beau monastère. A Munitibar, gros chantier : en fait il y a des chantiers avec énormes grues dans tous les villages que nous traversons, ce ne sont pas des maisons isolées, mais des lotissements complets qui sortent de terre; les charpentes sont en béton et non en bois à cause des termites.
Nous passons ici à midi, toutes les personnes ne travaillant plus sont en costime : c’est la fête de St Pierre, il ne faut pas manquer la messe
. Ici aussi sans doute tout a été astiqué dans l’Eglise
Nous mangeons près de l’ermitage Santiago
Nous marchons souvent sur la « calzada », l’antique voie pavée empruntée par nos ancêtres (photo ci-contre).
Domi a mal aux pieds , nous cherchons une « casa rural » (gite rural) dans les parages pour passer la nuit; une vielle dame nous interpelle pour nous offrir à boire, c’est pas de refus; finalement, à 3 ou 4 km de Gernika, un bus s’arrête à notre hauteur, après s’être assuré qu’il allait bien où nous voulions, nous montons dedans, cela nous évite la banlieue de Gernika
On aurait bien voulu aller à l’hôtel pour mieux se reposer, mais tout est complet, il ne nous reste que l’auberge de jeunesse, qui est finalement pas si mal. Promenade du soir dans Gernika : dans tous les squares, des enfants qui jouent, avec ou sans leurs parents; c’est assez frappant le nombre d’enfants et de jeunes que l’on voit partout. Repas au restaurant, le bon cidre nous fait oublier la fatigue, mais nous coupe les jambes pour regagner l’auberge de jeunesse, un peu en dehors de la ville