Dans l’ensemble tout le monde a bien dormi dans ce gîte calme.
On remplit le livre d’or, puis direction chez Remise pour le petit déjeuner. Le boulager du village est en vacances, nous ne serons servis qu’à 8h30, le temps que le pain soit amené de Nasbinals.
Il fait froid, il y a du brouillard ; Jean et Juliette Séguis arrivent en même temps que nous, nous déjeunons ensemble. Le pique-nique qu’ils nous ont apporté est très copieux, mais un peu lourd, on n’est pas trop de deux pour le porter, et on le met dans un vrai sac à dos, facile à porter ; les autres sacs sont laissées dans la voiture à Jean Séguis
Le brouillard se lève rapidement ; le GRP nous amène jusque en vue des bois de Laguiole et du roc du Cayla ; pas mal d’hésitations sur le chemin à prendre, sur notre carte le terme « roc du Cayla » apparaît en plusieurs endroits, nous avons un peu de mal à nous repérer, car nous marchons hors de tout chemin au travers des montagnes, qui sont d’ailleurs magnifiques.
Nous nous repérons par rapport aux bois et aux burons ; la marche est assez difficile, le terrain est parfois en pente, ou boueux, ou plein de trous faits par les pieds des animaux, plus lourds que nous ; en plus de très nombreux barbelés à sauter, ou de barrières à ouvrir et refermer, il faut souvent s’y mettre à deux ou trois tellement les barbelés sont tendus
Nous arrivons enfin vers 13 heures en vue de Lacalm, maintenant plus besoin de carte, Jojo et Bernadette connaissent le chemin par cœur, on passe au croisement route Lacalm Laguiole Alpuech, puis on emprunte une draille qui va nous conduire derrière Alpuech
La première grande ombre est bonne pour le pique-nique, il est plus de 14 heures, Bernadette à faim..et tout le monde aussi sans doute ; au menu salade de riz, farsous, saucisse, fromage.
Nous arrivons à Cantoin à travers champs, par Grezette ; on récupère nos sacs chez Séguis.
Jean et Renée insistent pour m’accompagner aux Capelles, cela me fait très plaisir, d’autant que j’appréhendais un peu ce retour dans ma maison natale sans la compagnie de mon épouse. Finalement le fait de retrouver ainsi quelques uns de mes principaux repères me fait beaucoup de bien. C’est vrai que quand certains de nos repères disparaissent, il est très réconfortant de pouvoir s’appuyer sur ceux qui nous restent.
Jojo et Bernadette viennent les rechercher
Nous avons fait 150 Km en 8 jours, dont 120 avec nos sacs de 12 kilos sur le dos