Les banlieues des villes sont toujours assez pénibles aussi nous prenons le bus pour sortir de Fribourg; il fait très chaud, les ombres sont rares, on s’arrète souvent; aujourd’hui aucun pèlerin en vue; plusieurs belles petites chapelles nous donnent l’occasion de nous arréter et nous rafraîchir un peu.
Belles fermes avec beaucoup de matériel agricole, plus rien à voir avec ce que l’on voyait avant Fribourg, ici c’est plat et riche, enormes tracteus partout; le ramassage du foin se fait toujours avec des balles carrées ou rondes
Arrivée au monastère Notre Dame de Fatima vers 16 heures, c’est un peu en dehors du chemin, en tout cas nous sommes encore les deux seuls pèlerins; ici encore la main d’oeuvre est rare, il n’y a personne à l’accueil, on les appelle au téléphone; ce sont des moines vietnamiens, apparemment ils ont bien du mal à maintenir l’énorme bâtisse en état
Nous sommes en tête à tête pour le repas, rien à dire, il y a à manger et c’est à notre goût, il y a même du bon vin.
Comme tous les soirs sortie digestive, on discute avec les voisins du monastère, ce sont des agriculteurs à la retraite, leur fils a repris la ferme