C’est un peu compliqué ce matin : il faut aller rechercher tous les véhicules qui sont restés à La Boissière, revenir à St Guilhem, charger personnes et matériels, et tout déposer à Arboras, car l’étape St Guilhem – St jean de la Blaquière serait trop longue et trop compliquée à faire à pied pour nous : il faut partiellement démonter les joëlettes pour les transporter puis les remonter à Arboras. L’étape va être dure, on va monter toute la matinée, heureusement nos lycéens sont des jeunes vraiment formidables, qui tirent les joëlettes jusqu’à la limite de l’épuisement sans se plaindre…
Petit à petit chacun trouve sa place dans cette organisation, il y a vraiment beaucoup à faire, heureusement tout le monde fait preuve de bonne volonté; nous sommes donc deux « valides » (un adulte et un lycéen) par élève d’UPI, mais ce n’est pas de trop, même si les parrains jouent leur rôle, il y a toujours quelque chose à faire.
Thérèse et Olivier étaient de maintenance (préposés pour approvisionner le repas de midi, conduite de l’Espace et du fourgon « nourriture) aujourd’hui , ils ont pu avoir du très bon pain frais, nous nous régalons avec leurs sandwiches.
Les jeunes jouent à la pétanque pendant une heure avant de reprendre le chemin. Comme les jeunes forts ont tiré les joëlettes dans la montée tout le matin, nous les prenons l’après-midi pour la descente, qui est assez facile mais longue
Le maniement de la joëlette demande une très bonne coordination entre celui qui est à l’avant et qui tire, et celui qui est à l’arrière, qui à la fois pousse (ou freine) et maintient l’équilibre.
A l’arrivée exercice d’étirement des mollets, ceux qui ne peuvent pas aident mentalement les autres …
Le soir repas « pantagruélique » sous l’abri du camping, les élèves d’UPI « s’éclatent » bien, cela nous fait du bien de voir qu’ils savent trouver du plaisir à la vie; un autre étonnement pour nous les adultes non professionnels est de voir la complicité qui les lie, et l’humour dont ils sont capables. Leur capacité de communication, même si elle est différente de la notre, est souvent bien réelle; il semble évident qu’une expérience comme celle-ci leur permet de développer cette capacité à communiquer.
Le repas est suivi d’une veillée, on ne peut pas trop chanter à cause du voisinage; jeux organisés par les lycéens; les élèves d’UPI s’en tirent plus ou moins bien, par contre pour le jeu consistant à trouver le nom d’un morceau de musique à partir des premières notes, ils « écrasent » tout le monde