Les bornes Jaquaires asturiennes, outre le fait qu’elles endiquent la direction par rapport aux branches de la coquille, et non par rapport au cœur, (parfois une flèche jaune sur la borne nous le rappelle, mais pas toujours …) indiquent aussi le nombre de kilometres à parcourir : il ne nous en reste plus que 147 (par rapport aux plus de 1900 en partant du Puy…)
Aujourd’hui inutile de trop se charger de nourriture, on peut faire les courses à Paradavella, (au centre du village, très bien achalandé) Le chemin est beau mais assez pénible, pas mal de dénivelé, et les chemins très caillouteux, en plus comme les jours précédents balisage pas toujours très clair, en fait en cherchant bien on trouve toujours un indice qui nous met sur la voie. Dominique commence à avoir mal aux pieds. Arrivée assez pénible dans cette grande albergue, bien aménagée, mais un peu froide. On retrouve les deux français (l’albigeois et sa compagne) que nous connaissions, et les deux Espagnols (le plombier de MacDo et son copain) On va manger au seul restaurant du village, nous sommes les seuls à manger aussi tôt, c’est vraiment le calme plat, à l’image de tout le village