Il pleut des cordes
On prend le bus pour faire les 5Km qui nous séparent de l’endroit d’où part le bateau qui doit nous permettre de passer la baie et d’atteindre Santona Surprise : on retrouve les deux jeunes Espagnols que l’on a déjà vu plusieurs fois, et la finlandaise qui parle français, on prend le bateau tous ensemble, en se demandant comment le hasard a pu tous nous rejoindre ici
La pluie s’arrête un peu au moment où on prend le bateau; on se demande comment comment on va faire, il y a une plage, mais pas de quai d’embarquement, mais c’est bien ici, le bateau se dirige vers nous Tout est prévu, on ne se mouille même pas les pieds, c’est un bateau à fond plat…
La traversée est rapide, environ un quart d’heure.
De nombreux bateaux sillonnent la baie, souvent aux couleurs vives, à l’image des maisons, le paysage est très net une fois que le la pluie a céssé
Sortie de Santona un peu pénible avec les routes; on voit une belle plage, on y fait une pose avant de poursuivre la route
Dilemme: le balisage va vers Noja alors que notre guide va directement vers St Miguel : on prend la route directe, mais c’est vraiment galère de suivre cette route où les voitures nous frôlent sans arrêt, avec nos capes en plus c’est souvent assez dangereux.
On ne rencontre aucun pèlerin; toutes les églises sont fermées
On a du mal à trouver la route car il n’y a aucun fléchage, seul le guide nous donnes quelques indications, parfois vraiment très succinctes, nous demandons très souvent notre route, heureusement un chauffeur de camion nous met sur le bon chemin
Pique-nique de midi en compagnie d’un cheval, un peu « collant »
On rentre dans une ferme pour demander le chemin, accueil toujours sympa, tout le monde connait le père Ernesto dans le coin, faut dire qu’en plus qu’il est le curé du village (c’est un prêtre-ouvrier)
On arrive au gite, on retrouve ceux qui étaient avec nous sur le bateau, la finlandaise est passée par Noja, c’était beau mais « sportif » .
Repas sympa avec le père Ernesto qui raconte ses voyages; on monte ensuite à son « bureau » où il a des milliers de diapos et plein de reportages sur ses voyages