Petit déjeuner dans la chambre avec nos provisions On part en longeant le port, le flechage est absent, il n’y a personne dans les parages, il faut se fier au topo guide, à notre sens de l’orientation, à notre intuition….
Il ne faut pas aller trop vers la mer, les chemins qui y vont sont en « cul de sac », il ne faut pas trop s’en éloigner, ce n’est plus notre direction, on finit par trouver le bon chemin
On rencontre les deux all
emands, ils marchent plus vite que nous malgré leur age et leur sac énormes; ils ont pas l’air de vouloir discuter, trop occupés à avancer…
Pique-nique au-dessus de la plage On repart en même temps qu’une jeune fille suisse qui fait aussi de petites étapes On voit enfin quelques villages sans grues, des paysans qui fauchent à la faux, assez étonnant dans cette région bien développée.
Aujourd’hui pratiquement pas de goudron, sauf un peu de route, ou nous nous perdons d’ailleurs, les ouvriers ont retiré les rails de sécurité sur lesquels était peint le fléchage, nous marchons à 4 avec les allemands que l’on a rattrapé, là tout le monde est perdu, donc on communique un peu Arrivée à Colunga : direction office de tourisme,là c’est sympa, on nous prète gratuitement un accès internet On trouve à se loger dans une pension, c’est en fait une très ancienne maison espagnole immense
Deux femmes bulgares sont là, l’une fait le ménage, l’autre sert au café, on discute pas mal avec celle qui fait le ménage, qui nous raconte son histoire, son mari est venu en Espagne seul d’abord, il jouait de l’accordéon dans les rues, avant d’avoir des papiers en règle et un emploi fixe, puis il a pu faire venir sa femme et son fils… On voit qu’après avoir fourni la main-d’œuvre à la France et l’Europe, l’Espagne maintenant sert de terre d’accueil à pas mal d’immigrants d’Europe de l’est et extrême-orient. Superbe repas (au moins en quantité : enorme tranche de viande, recouverte par une omelette, recouverte par des frittes…) sur une tale à l’extérieur, 9€, les prix continuent à baisser… Promenade digestive, on essaie de marcher vers la mer, mais des collines nous la cachent