Départ vers 8h45
- On ne tarde pas à passer au croisement des deux chemins de St Jacques de la région :
- tout droit, on va vers Gigon, en continuant le long de la mer, et en obliquant vers Compostelle plus loin
- à gauche, va vers les montagnes et vers Compostelle en passant à Oviedo. Notre topo guide nous propose cette solution, nous n’avons pas vraiment le choix, pourtant d’autres pèlerins continuent tout droit, ils ont des guides en Espagnol ou en Allemand
On passe devant la fabrique de cidre, pas grande animation devant, c’est vrai que ce n’est pas encore bien la saison des pommes
On arrive assez rapidement au monastère de San Salvador de Valdedios; nos prédécesseurs nous ont recommandé de ne pas s’arréter en ce lieu, qui dispose pourtant d’un hébergement pour pèlerins, mais semble-t-il pas très propre.
Nous voulions quand même y manger à midi, mais pas de table dehors, fontaine fermée, sans doute pour nous obliger à acheter de l’eau, ce que nous devons faire, on n’avait pas prévu de porter l’eau pour la journée Trois autres pèlerins sont là, (une autrichienne et deux français, un père et son enfant visiblement) qui mangent en vitesse sur le rebord d’un mur, face à cet immense batiment qui finalement nous parait bien triste. Bien que tiraillés par la faim, nous nous refusons à manger en ce lieu; on fait demi-tour pour aller manger dans un pré un peu plus loin;On se fait dépasser par un groupe de français qui marchent au pas de course, bien qu’il y ait des femmes aux jambes bandées (tendinite sans doute) marchant difficilement, faut dire qu’au dos de leur teeshirt on voit écrit « tous à Jérusalem… » ou des inscriptions dans le genre.. On les retrouve au gite en arrivant, ils nous ont laissé une chambre On va se promener autour du village; partout des champs de pommiers, des paysans qui fauchent à la faux autour des arbres… Nous mangeons à l’auberge indiquée par un papier au gîte, la quantité est au rendez-vous, mais c’est froid car c’était préparé trop tôt…. En sortant du restaurant on parle avec des gens qui boivent (du cidre bien sûr) l’un d’entre eux propose de nous amener à Oviédo le lendemain; Dominique à pitié de ma tendinite et accepte. |