Après le bon et copieux petit-déjeuner pris avec les suisses français, nous prenons le train vers 9 heures ; après 4 changements (des lignes sont en travaux) nous arrivons vers 13 heures à Rorschach. Les trains sont bien aménagés, nous montons dans un compartiment « enfants » il y a plein de jeux, des enfants partout, il faudrait cela dans le TGV… |
Enfin nous commençons notre marche
Il nous faut nous habituer à la signalisation des sentiers de randonnée en Suisse, un peu particulière : il y a seulement des indications sur les directions quand il y a des carrefours de chemins de randonnée, entre les carrefours il y a toujours des panneaux « wanderweg » (chemin de randonnée) qui vous amènent au carrefour de sentier pédestre suivant, et ainsi de suite . |
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La sortie de Rorschach est longue et Le temps est lourd et malheureusement un peu brumeux ; nous nous retournons sans arrêt pour admirer le lac de Constance, qui nous paraît immense ; c’est dimanche, il est plein de voiliers. Comme nous montons sans arrêt, nous l’aurons en vue presque jusqu’à St Gallen. Bien qu’en montée, le chemin est facile, c’est du goudron ou du sable, pas de danger de circulation pour les piétons. Il y a des maisons partout, c’est déjà la campagne Suisse typique, avec des prés très verts, ici parsemés de pommiers (pommes à cidre). |
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La rentrée dans St Gallen est très longue, nous avons l’impression de ne jamais arriver, l’estimation du temps fournie par les panneaux avant l’entrée de la ville est visiblement fausse. Nous logeons à l’auberge des pèlerins qui est un modèle d’organisation ; ce sont des bénévoles qui assurent l’accueil des pèlerins à tour de rôle pendant une semaine, le financement est assuré par les différentes églises (y compris protestantes) et le gouvernement. Nous ne trouvons aucun magasin d’alimentation ouvert, aussi nous mangeons sur place avec les provisions laissées par les hospitaliers, nous laisserons en partant un billet sur la table bien sûr. Nous ressortons dans la soirée vers |