On part sans déjeuner, le propriétaire du gîte n’étant pas là, mais justement le boulanger ambulant s’arrête à notre hauteur dans un hameau, du coup c’est le festin : croissants, gâteaux… ça nous arrange bien, nos provisions étaient au plus bas et l’étape assez longue sans moyen de se ravitailler en route. Premier arrêt à Chaumeil pour le petit déjeuner, visite de l’église, nous sommes bien sur le chemin, St Jacques est là qui nous protège, c’est peut-être lui qui nous a envoyé le boulanger tout à l’heure ?…
Nous discutons avec les gens que nous croisons, la plupart ont vu les nouveaux balisages et sont au courant du tracé, d’autres plus étrangers à tout cela, d’un air agacé « mais où donc est garé votre voiture? »…
Aujourd’hui pas trop de bois mais la chaleur commence à se faire sentir, à Meyrignac nous demandons de l’eau, on nous offre de pêches bien fraiches, nous pouvons repartir d’un bon pied. On suit toujours le nouveau balisage Compostelle, mais il faut faire très attention, si l’on “manque” une balise, on perd beaucoup de temps. En arrivant à Corrèze, longue conversation avec l’adjoint au maire, le 2 juillet ils vont inaugurer le chemin en grande pompe, en attendant un topo-guide a été offert au maire, mais nous nous ne l’avons toujours pas…