Après une profonde nuit de sommeil, réveil vers 7 heures par le portable du Suisse qui dort avec nous. Départ vers 8 heures sans déjeuner, mais avec ce que nous avons mangé la veille au soir, ça va aller. Quand même vers 10 heures on se met en quête d’un endroit pour déjeuner ; sans succès, tant pis, on va taper dans les provisions; Quelques pèlerins commencent à nous dépasser, on commence à discuter en Français avec un ancien plombier de MacDo qui a travaillé un peu dans tous les pays d’Europe, il habite dans le coin et se distrait un peu en faisant Compostelle. Arrivée à Grado vers midi, c’est lundi, touts les commerces sont fermés, heureusement une dame avec un landau nous indique une toute petite épicerie, on achète une boite de thon (c’est le pays ici) du fromage et quelques fruits. On mange vers 12 heures alors que le soleil commence à se faire chaud pour marcher.
Reprise de la marche vers 16 heures, un groupe de 8 jeunes Espagnols nous dépasse, ils ont l’air bien essouflés, on va les suivre jusqu’à l’albergue. Le gîte est bien situé, face aux montagnes, c’est vrai que c’est très agréable, de grandes tables sur le devant, fil pour sécher le linge sur le coté …par contre à l’intérieur, contrairement à des commentaires que j’ai pu voir sur internet, j’ai pas trouvé terrible, aucune porte de WC ni douche ne ferme, merci pour Dominique qui se trouve là seule femme au millieu d’une quinzaine d’hommes, on se croit un peu dans les vestiaires d’un stade de football après le match. Il y a un lage-linge, attention, le bloquage de porte ne fonctionne pas, attention si vous ouvrez la porte avant la fin, inondation garantie, on en a fait l’expérience …. Aucun commerce dans les environs, on va grignoter quelques restants du fond de notre sac